Compte-rendu de la réunion du 22 juin 2013
Présents : Sophie, Isabelle, Roselyne, Anne, Stéphanie, Véronique
Sophie nous fait part d’une expérience où agissent ses compétences de maître E et maître G.
De sa rencontre avec l’enfant dépendra la nature de la prise en charge : s’il est dans le « trop » ( trop inhibé, trop débordant ), la prise en charge sera plutôt individuelle ; s’il est passif par rapport aux apprentissages scolaires, on lui proposera une prise en charge en groupe au cours de laquelle on utilisera le jeu dramatique. C’est cette expérience là qui va être détaillée.
L’enfant joue les différents rôles. On est dans un jeu « pour de faux ». Le ressenti des personnages est mis en mot. Au moment où l’enfant verbalise le ressenti du personnage, il est en train de se distancier de lui-même. Cette mise à distance est importante car elle permet l’élaboration.
Dispositif du jeu des trois figures :
On demande au groupe si il y a des images vues à la télévision, des récits entendus…qui les ont gênés. On choisit une situation vue ou entendue par la majorité du groupe. Puis, on parle, on choisit un lieu et ce qui s’y passe. Ensuite, on écrit cette petite histoire avec trois personnages ( l’agresseur, la victime et l’entre deux ). On fixe les dialogues, courts de préférence car il faudra les mémoriser. Cette histoire sera jouée comme au théâtre, par des enfants volontaires, sachant qu’on « fait semblant ». Mais quand on s’engage à jouer, on joue les trois rôles.
On délimite l’aire de jeu puis on joue directement :
Il peut y avoir un souffleur
L’animateur peut s’autoriser à accompagner le geste d’un enfant ;
La phase de verbalisation.
Regarder le jeu permet l’élaboration de quelque chose et quand on va jouer, on y va avec une intention ; l’enfant navigue ainsi entre son dedans et un dehors.
Ce travail se justifie
sur l’axe G en apportant une souplesse dans les attitudes
sur l’axe E avec des objectifs langagiers ainsi que trouver sa place dans un groupe.